Les fessés sont-elles encore utiles ?

Avec le Conseil constitutionnel du 26 janvier 2017, l’amendement concernant la fessée a été invalidé. Ainsi, il est tout à fait possible de donner des fessées aux enfants. S’agit-il d’un élément intégrant de l’éducation ou faut-il éviter ce genre de comportement pour corriger son enfant ? Que vous soyez pour ou contre, la fessée revient dans les débats. La raison de l’invalidation n’est pas dans ses fonds, mais surtout dans sa forme. Peut-on dire que la fessée à une valeur éducative où c’est juste une extériorisation d’une colère non contrôlée d’un parent ?

Se contenir sans lever la main

Se faire obéir n’est pas toujours facile surtout si l’on a un enfant turbulent. Certaines bêtises peuvent provoquer l’énervement, que l’on a tendance à lever la main pour imposer son autorité. Il arrive cependant que l’enfant ne comprenne pas pourquoi il a été puni. Il se demande si la bêtise qu’il a faite correspond à de telles punitions. Certains parents ont tendance à croire que la révolte de ses enfants est dirigée contre eux et ils ont tendance à se braquer pour affirmer leur autorité sur ses enfants. C’est un état d’esprit qu’il faut absolument abolir si l’on souhaite corriger ses enfants sans les données des fessées. Le respect des règles est souvent très difficile pour les enfants, car ils ont besoin de s’exprimer et de faire connaître leur véritable personnalité. Les bêtises sont pour eux une forme d’apprentissage, que s’ils recevaient des fessées à chaque fois, ils auront tendance à se renfermer sur lui-même. Pour corriger votre enfant, vous devez cultiver l’autonomie et réveiller sa curiosité. S’il y a trop d’émotions, il faut l’isoler pour qu’il se calme. Vous devez également faire de même. Si vous n’y arrivez pas, rien ne vous empêche de demander de l’aide.

Quelles sont les conséquences d’un châtiment corporel chez un enfant ?

La fessée peut entraîner un dérèglement du système émotionnel, au lieu d’éduquer, cette pratique a tendance à bloquer les émotions chez l’enfant. Il perd ses repères et ne fait plus confiance à ses émotions et à ses sentiments. Il pense qu’il n’y a plus une raison de pleurer que sauf si sa mère ou son père lui en donne une raison. L’enfant cultivera alors une résistance intérieure et seule l’obéissance compte. Sans oublier, qu’il fera taire ses instincts et de ce fait, il ne prendra conscience d’un danger que si un adulte lui faire prendre conscience. La fesser peut également cultiver la violence comme mode de communication. En effet, l’enfant estime que puis que ce sont ses parents qui lui ont inculqué, cela signifie que la violence constitue une façon plus saine pour communiquer. Les châtiments corporels comme la fessée peuvent également avoir un impact dans la vie adulte. Même à l’âge adulte, un enfant qui a reçu des fessées à répétition peut refouler ses sentiments. Il arrive qu’il devienne claustrophobe et a du mal à s’affirmer si quelqu’un l’intimide. Il aura toujours besoin de l’avis de sa mère ou de son père pour se décider, comme s’il a besoin de leur approbation même s’il est déjà un adulte.

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